With Dr. Chesler's permission, posted below is a translation into French of her recently published remarks on the "honor killing" trial of Hasibullah Sadiqi now underway in Ottawa, Canada. For several years, she has applied her expertise in feminism and psychology to help explicate the intractable problems which Muslim immigration, and Islam generally, pose to liberal Western societies. More on Phyllis Chesler here. As a reference, some of her previous remarks on "Le Massacreur de Montréal" -- subject of the recent film Polytechnique -- are attached at the end (in English).
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Le Massacreur de Montréal et Hasibullah Sadiqi ont en commun un certain genre de père
(paru le 11 mai 2009 sous la rubrique "Chesler Chronicles" sur Pajamas Media)
Écoutez, je m'entends bien avec un frère et une sœur afghans trentenaires qui me sont très chers. Ce frère préférerait trancher sa propre main droite au lieu de faire de mal à sa soeur. Ils sont complétement occidentalisés, raffinés, charmants -- et pourtant, de plusieurs façons ils restent des Afghans. Ils sont dévoués à leurs parents, fréquentent souvent leur famille, les petits et les grands, mais aussi ils vont en boîte avec des non-musulmans de leur âge. D'habitude, ils font du souci chaque fois que les musulmans sont critiqués, blâmés, craints -- et pourtant ils sont avant tout citoyens du monde.
Ce frère et sœur très unis ont grandi dans l'Occident depuis qu'ils avaient cinq ans. Hasibullah Sadiqi, qui a assassiné sans pitié sa sœur Khatera et son fiancé, est venu au Canada quand il avait cinq mois. Pourquoi Hasibullah ne s'est-il pas intégré?
D'après une lecture de toutes les couvertages médiatiques, il existe un fait qui domine tous les autres. M. Sadiqi, a été tyrannique, un mari violent: il maltraitait des filles aussi. Cet homme (dont le nom et le sort j'ignore) a été tellement mauvais que sa femme, Nasima Fayez, a dû s'enfuir pour sauver sa peau.
Devant la cour, elle s'est décrite comme quelqu'un "à l'esprit plus ouvert" que son mari.
Mais le monstre à l'esprit-fermé s'acharnait à sa "propriété", à ses enfants. Il ne leur a pas permis de voir leur mère pendant six longues années. La maltraitance paternelle (non-spécifiée) "s'est aggravée". Dans le cas de la pauvre Khatera, son pére l'a poussée au moins une fois à tenter à sa vie et l'a causée finalement de s'enfuir chez sa mère à Vancouver. Fayez a envoyé des billets à ses trois enfants pour qu'ils la rejoignent. Ses deux filles sont venues. Hasibullah ne l'a pas fait. En fait, Hasibullah a essayé d'obliger Khatera de revenir auprès de leur père violent.
On ne peut que spéculer sur pourquoi Hasibullah n'a pas rompu avec son père. Peut-être il le traitait autrement, mieux, parce qu'il était un garçon, pas juste une fille. Peut-être M. Sadiqi l'humiliait et le battait également, l'a asservi. Mais en tout cas il est devenu le modèle masculin de Hasibullah.
Concernant les meurtres d'honneur à Dallas, Texas de Sarah et d'Amina Said, leur frère Islam restait fidèle à son père. Il était d'accord avec lui et persécuté ses deux soeurs au nom de son père et de l'"honneur" de la famille.
Aussi Hasibullah est devenu pour son père l'exécuteur et le vengeur. Il a démenti la version de la réalité de sa mère: "Ne me parle pas de mon papa ainsi." Sa mère a pleuré.
Souvenez-vous, s'il vous plaît, de Marc Lépine qui en 1989 a massacré quatorze étudiantes en ingénerie à l'École Polytechnique de Montréal. Lui aussi avait un pére (dans son cas Algérien) qui était un mari violent. Ce fait, que j'ai trouvé capital à l'époque, a été ignoré par la police et tous ceux qui ont écrit sur ce désastre. La police percevait cela comme un acte isolé d'un fou.
Lépine a été né "Gamile Rodrigue Gharbi" d'un père algérien et musulman et d'une mère franco-canadienne qui autrefois avait été bonne sœur. Le père de Lépine, Liess Gharbi, a brutalisé sa femme et son fils. Probablement il a appris à son fils que les femmes sont des esclaves qui méritent d'être battues même quand elles obéissent. Si elles n'obéissent pas, elles puissent être tuées. Peut-être Gharbi/Lépine a designé les femmes comme bouc émissaire pour les crimes graves de son père.
Si nous permettons aux hommes violents d'élever des enfants, nous récolteront ce même vieux tourbillon. Les filles de tyrans et de maris violents épouseront des hommes violents. Donc elles auront un sort semblable; elles sont "expérimentées", préparées à le faire. Les fils d'hommes violents - fils humiliés par leurs pères - deviendront des hommes violents eux aussi: mari violents et brutals avec les enfants, verbalement et physiquement et peut-être sexuellement.
C'est vrai pour n'importe quelle famille dans le monde. En Occident, nous avons certainement des pères violents. Et pourtant nous n'avons considéré les pères arabes, maghrébins et musulmans ni comme "malades" ni comme "criminels", s'ils battent regulièrement ou s'ils violent leurs femmes ou s'ils tyrannisent cruellement leurs enfants.
D'une certaine façon, ça doit changer. Sinon, rien ne changera.
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(traduit de l'américain par Jeremayakovka)
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From "Psychological Roots of Islamic Rage" (Nancy Kobrin, Ph.D., co-author), The Jewish Press, August 9, 2006; (see also "Open Season on Jewish Women", FrontPage Magazine):
What is important to note is that Gharbi/Lepine blamed women for the considerable crimes of his father, whose culture was Islamic and Algerian.
As Dr. Chesler recounts in her book, The Death of Feminism, in 2001 an angry mob of 300 Algerian men conducted a three-day pogrom against Algerian women in which they tortured, stabbed, mutilated, gang-raped, buried alive and murdered women in Hassi Messaoud.
In Dr. Chesler's 1978 book, About Men, she posited that the paternal abandonment of, and cruelty toward, sons may be a crucial component in mother- and woman-hating. Dr. Nancy Kobrin, in her forthcoming book The Sheik's New Clothers: The Naked Truth About Islamic Suicide Terrorism, suggests that the absolute degradation of Arab and Muslim women by a shame- and honor-society means that sons must perpetually rid themselves of the "contamination" that contact with women represents; and that sons must psychologically abandon their mothers even as they experience abandonment by their mothers. Many such sons are trained to mistrust, police, routinely batter, and sometimes even murder their female relatives.
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